Le concept d’économie circulaire
Recycler des emballages qui n’ont servi qu’une seule fois, ça ne suffit plus !
Aujourd’hui, pour freiner le réchauffement climatique et lutter contre l’épuisement des ressources il est nécessaire de passer de l’ère du recyclage, à l’ère du RÉEMPLOI !
En prenant soin des emballages, l’utilisation de bonbonnes consignées permet d’économiser des quantités considérables de matière : 1 bonbonne en PET de 650 g qui vit au moins 7 ans remplace au minimum 504 bouteilles jetables de 1,5 litre, soit 12 kg de PET. C’est 18 fois moins de matière.
Les économies d’énergie, de ressources et de pollution résultant du réemploi sont très supérieures aux dépenses des transports aller-retour des emballages : 6 fois moins de CO2 / L d’eau en bonbonne consignée qu’en bouteille jetable.
- Le recyclage des emballages à usage unique nécessite des transports, du tri, du broyage, de la dépolymérisation et re-polymérisation de matière qui consomment des quantités considérables d’énergie ;
- Le réemploi c’est développer, mettre en œuvre et utiliser des emballages robustes et durables qui peuvent servir des dizaines de fois pendant des années avant de les remplacer.
- Les nouvelles bonbonnes de 10 litres et de 18,9 litres d’eureau Sources sont en PET (polyester) et comportent des poignées robustes et confortables. Elles peuvent être réemployées pendant au moins 7 années et sont aussi recyclables en fin de vie.
- En comptant tous les emballages de la filière (bouchons, housses, intercalaires, films de packs, poignées, étiquettes) les bonbonnes consignées génèrent 7,3 fois moins d’emballages (en poids) que les bouteilles à usage unique.
La gourde durable est le meilleur ami de la bonbonne réutilisable !
L’économie circulaire c’est : Bien sûr consommer local :
Eureau Sources cherche à se développer dans un rayon de 50 puis 100 km autour de ses sources pour limiter les distances parcourues.
L’économie circulaire pour eureau Sources c’est : des emplois chez nous dans nos territoires :
Eureau Sources c’est 4 petites unités qui font travailler chacune 6 à 10 personnes. Consommer nos bonbonnes consignées, c’est favoriser des emplois dans une PME plutôt que dans de grands groupes industriels hyper automatisés et optimisés.
En consommant des bonbonnes produites près de chez vous, vous favorisez la vie économique locale en plus de protéger l’environnement.
Les emplois de proximité sont :
- Dans les sources, pour trier, nettoyer, remplir, contrôler les bonbonnes,
- Chez les transporteurs locaux qui font des allers-retours sur de courtes distances, toujours chargés,
- Chez les distributeurs qui gèrent les consignes,
- Chez les sous-traitants qui assurent l’entretien des métiers précédents : mécanique, électricité, bâtiment, etc.
L’économie circulaire pour eureau Sources c’est : utiliser des bonbonnes franco-françaises :
Les bonbonnes d’eureau Sources sont fabriquées en France dans la source de Marolles, dans l’Oise, avec uniquement des fournisseurs français.
- Les préformes qui servent à les souffler sont fabriquées à Rézé, près de Nantes,
- Les poignées sont fabriquées à Amboise, dans le Val de Loire,
- La machine de soufflage a été conçue et fabriquée par un constructeur français (Val d’Oise),
- Notre obsession permanente : favoriser le travail en France et au travers de circuits les plus courts possible pour réduire au maximum notre impact sur l’environnement.
L’économie circulaire c’est fabriquer moins de déchets :
- La consommation de chaque bonbonne consignée de 18,9 litres économise 380 g d’emballage qui sont principalement des matières plastiques de diverses natures.
- Savez-vous qu’en 2020, seulement 69 % des bouteilles perdues en PET ont été recyclées en France ? (chiffre Citéo) Les autres sont parties à l’incinération, ou à l’enfouissement ;
- Il y a donc chaque année, en France, au minimum 1,9 milliard de bouteilles qui ne sont pas recyclées, qui produisent 141 000 T de déchets ! Cela donne le vertige.
- Seule une partie des bouteilles jetables est recyclée, et une petite fraction des bouchons mais il y a également les étiquettes, les poignées, les rubans adhésifs, les films de packs et les housses des palettes qui sont des emballages perdus.
- Savez-vous que les français consomment en moyenne 135 litres d’eau en bouteille chaque année ? (Chiffre Office international de l’eau pour 2018). Pour 67 millions de français, cela représente 9 045 000 000 litres d’eau par an. Si cette eau est consommée en bouteilles de 1,5 L, cela représente plus de 6 milliards de bouteilles par an, rien qu’en France. Ce chiffre est sous-estimé car une part importante de cette eau est consommée sous forme de bouteilles de 500 ou 250 ml.
Mais, recycler les bouteilles à usage unique, ce n’est pas de l’économie circulaire ?
Si bien sûr, mais regardons comment se passe le recyclage des bouteilles triées :
- seulement 52 % du PET des bouteilles est véritablement recyclé en France.
- Et il s’agit là seulement des bouteilles, car les autres emballages ne sont pas recyclés…
- Ce recyclage a nécessité de multiples transports, d’importantes consommations d’eau, d’énergie et de divers produits chimiques : le bilan est inévitablement… décevant.
Les bouteilles que nous jetons dans nos bacs de tri vont suivre le processus suivant :
- Transport vers des centres de tri pour les séparer des autres déchets d’emballages ménagers,
- Compactage en balles,
- Nouveau transport vers des usines de recyclage du PET,
- Tri par couleurs de bouteilles : la matière de bouteilles vertes, bleues ou rouges ne peut pas resservir à fabriquer des bouteilles transparentes ou légèrement bleutées,
- broyage en petits copeaux,
- Séparation des impuretés des copeaux de PET pour retirer les étiquettes, les morceaux de bouchons, et autres corps étrangers,
- Nettoyages de copeaux avec de l’eau, de l’énergie, et des détergents. Ces nettoyages sont indispensables pour débarrasser les paillettes des restes alimentaires corps gras, sucres, arômes, sels minéraux, etc. et des bactéries qui ont été contenus dans les bouteilles.
- Les paillettes propres sont ensuite chauffées, séchées et à nouveau triées par des systèmes automatisés pour retirer toutes les impuretés qui restent.
- Enfin les paillettes propres suivent un processus de dépolymérisation et repolymérisation qui va permettre de régénérer du granulé de R-PET (recycled-PET) réutilisable par les industries des emballages… pour fabriquer de nouveaux emballages jetables !
- Finalement une unité qui traite 40 000 tonnes de bouteilles par an ne produit que 30 000 tonnes de granulé de R-PET réutilisable. Le rendement n’est donc que de 75 %.
- Et 75 % de rendement sur 69 % de bouteilles triées, cela montre que seulement 52 % du PET des bouteilles est vraiment recyclé en France.
Combien coûte une usine de recyclage de PET ?
Chaque usine de ce type coute de l’ordre de 80 millions d’euros ! (Source France Plastique Recyclage).
- Il existait déjà 7 usines de recyclage du PET en fonctionnement en 2018, d’autres sont en cours de construction en 2021 et il existe de nouveaux projets en cours de développement.
- Ces immenses usines sont construites avec le concours d’énormes subventions de l’état : Ces millions ne seraient-ils pas mieux employés à soutenir la recherche, l’artisanat et les PME qui créent infiniment plus d’emplois ?
- Et surtout, ne devrait-on pas développer de nouvelles solutions d’emballages réutilisables pour réduire drastiquement et de façon beaucoup plus rapide l’impact des emballages à usage unique sur l’environnement ?
L’économie circulaire c’est : eureau Sources qui trie et recycle plus de 90 % de ses déchets :
Eureau Sources trie et recycle :
- Le PET des bonbonnes
- Le Polyéthylène des bouchons
- Le carton
- Le bois
- Les métaux
- Le Polyéthylène des films étirables et housses
- Le papier
- Les piles
L’’économie circulaire c’est : eureau Sources qui traite ses rejets :
Les rejets d’eureau Sources sont :
- de l’eau de rinçage
- des solutions de lavage et de désinfection des bonbonnes
- Ces rejets sont tous « dégrillés » et neutralisés.
- Le désinfectant utilisé est biodégradable : il se transforme spontanément en acide acétique, c’est-à-dire en vinaigre, qui est utilisé par des micro-organismes dans la nature. Son impact sur l’environnement après neutralisation est nul.